Blog des lecteurs Sciences&Co, Décoder la couleur

Mes cônes, ma différence

Notre œil possède des cellules spécialisées dans la détection de la lumière : les photorécepteurs. Parmi eux, on trouve les cônes, sensibles aux couleurs. Il en existe trois types, détectant trois couleurs distinctes, le rouge, le vert et le bleu.
Le daltonisme est un trouble de la vision des couleurs, dû à une déficience d’un ou plusieurs types de cônes. Ce défaut est héréditaire. Il atteint plus les hommes que les femmes : 1 homme sur 10 est daltonien, contre 1 femme sur 200.
En effet, l’allèle responsable du daltonisme présent sur le chromosome X est récessif. Par conséquent, il faut que les deux chromosomes X de la femme portent un allèle récessif pour que le daltonisme s’exprime. Dans le cas des hommes, qui possèdent un seul chromosome X, ce gène est transmis par la mère.

Il existe trois types de daltoniens :

– les protanopes, qui ne perçoivent pas le rouge ;

– les deutéranopes, qui ne perçoivent pas le bleu ;

– les tritanopes, qui ne perçoivent pas le vert.

Pour déterminer l’existence et le type de daltonisme, on peut réaliser le test d’Ishihara. Ce test consiste à retrouver un chiffre de couleur placé dans un cercle de couleur différente. Normalement, notre oeil est capable de distinguer différentes nuances, comme un fond et une forme. Dans le cas d’un daltonien, il est difficile pour lui de détecter la différence des couleurs entre le fond et la forme contenus dans le test.

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Ce test a été crée par un médecin ophtalmologue japonais du nom de Shinobu Ishihara (1879-1963)

De nos jours, aucun traitement n’existe pour soigner cette anomalie, mais des recherches scientifiques sont en cours.

Article rédigé par : Lucille BOULET et Blaise MATABO

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