Le climat change. La température moyenne du globe a déjà augmenté de près de 1 °C par rapport aux niveaux d’avant la révolution industrielle (1850-1900), principalement à cause de l’homme. Si rien n’est fait, le thermomètre continuera de grimper. Au rythme actuel, nous pourrions atteindre un réchauffement climatique de 4,5 °C en 2100. Le changement climatique aura alors des effets irréversibles sur la planète, la biodiversité et notre espèce. Mais c’est bien en dessous de + 4,5 °C que nous devons contenir l’augmentation des températures.
En 2018, un groupe international de scientifiques, le Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (Giec), a publié son “rapport du 1,5 °C”. Le Giec a étudié plus de 6 000 publications scientifiques qui analysent l’impact du réchauffement climatique sur de nombreux domaines. Ils nous ont ainsi montré à quoi pourrait ressembler un monde à + 1,5 °C, + 2 °C ou au-delà. Leur conclusion : chaque degré compte !
Afin d’atténuer les conséquences du changement climatique, les 150 États présents en 2015 à la COP21 de Paris se sont mis d’accord pour limiter le réchauffement global à + 2 ºC (soit 1 °C de plus qu’aujourd’hui). Pourtant, d’après le Giec, nous devons viser le réchauffement climatique le plus faible possible, idéalement, à + 1,5 °C.
Pourquoi + 1,5 °C et non + 2 °C ? C’est ce que vous découvrirez dans ces quatre vidéos. Les dégâts causés à la biodiversité, aux océans, à la météo, à la santé ou bien à l’homme et ses activités seront bien moins importants à + 1,5 °C qu’à 2 °C.
Coline BUANIC (@CBuanic)
Nicolas BUTOR (@ButorNicolas)
Nicolas Gutierrez C. (@n6g6c)
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